Les mondes de Leïla Menchari.
[Tout a commencé en Tunisie avec le cinéma : dès l’enfance, Leïla Merchari, dont la mère fut une pionnière de l’émancipation féminine, avait la chance de pouvoir y aller. Ses cousines, elles, « ne sortaient jamais ». Alors, la fillette se faisait passeuse, leur racontait les films : « Ça pouvait nous occuper des nuits entières. » Leïla Menchari est une conteuse-née, mémoire totalement vive qui a tout conservé, les lieux, les noms, les années, les détails. Elle dit, ardente et hypnotique : « j’ai toujours aimé raconté, d’ailleurs, ici, je ne fais que raconter. »]
Hermès dédie son exposition au Grand Palais à Leïla Menchari, signataire des vitrines de la Maison de 1978 à 2013 avec un parcours à la scénographie pleine de poésie et haute en couleurs où les pièces de cuir iconiques de la marque sont revisitées et mises en valeurs de la plus belle des façon. On plonge, le temps des 8 saynètes réalisées par Nathalie Crinière dans un univers rempli d’onirisme, pour ce bel hommage à la « reine mage ».
J’ai pour ma part été totalement transportée dans cette mise en scène qui est une belle mise en perspective du pouvoir du merchandising. Il ne vous reste plus que quelques jours pour découvrir cette exposition alors un seul conseil : foncez !
Hermès à tire-d’aile – Les mondes de Leïla Menchari,
du 8 novembre au 3 décembre 2017,
Grand Palais – Galerie Sud, Entrée libre
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